Portrait de Jérémie : Chargé d’études électriques chez AtlantiC Ingénierie !

Chez AtlantiC Ingénierie, il y a plus de 70 métiers différents. Nos sept activités requièrent de nombreuses compétences, apportées soigneusement par chaque collaborateur. C’est grâce à leurs expertises et leur professionnalisme qu’ACI grandit un peu plus chaque jour.

Quoi de mieux qu’un portait décalé de leurs métiers et de leurs personnalités pour comprendre et assimiler ces activités ?

Aujourd’hui, c’est avec Jérémie que nous allons apprendre à connaître le métier de Chargé d’Études Électriques. Il est dans l’entreprise depuis maintenant 4 ans et est rattaché à notre agence de Nantes !

Pourquoi as-tu choisi de travailler dans le domaine de l’électricité ?

Ce domaine m’intéresse depuis que je suis adolescent. Je me suis orienté dans cette branche naturellement. J’aime le fait qu’il y ait toujours de nouvelles choses à apprendre, des nouveautés, de nouvelles normes et des nouveaux aspects administratifs tout le temps. Il n’y a pas de lassitude et je pense qu’une vie ne suffira pas pour tout apprendre !

Comment décrirais-tu ton métier en trois mots ?

Technicité, relationnel et réactivité !

Quel est ton atout infaillible pour exercer ton métier ?

Je vais surtout à l’essentiel pour ne pas perdre de temps. Je me focalise sur les priorités. Et je pense avoir un bon relationnel et une bonne capacité de persuasion grâce aux connaissances techniques acquises avec le temps.

Connais-tu le nombre de kilomètres que représentent les lignes électriques en France ?

Oui je l’ai su ! Environ 1 million de kilomètres (Le réseau d’Enedis est constitué de près de 1,3 million de km de lignes électriques à moyenne et basse tension).

Pourrais-tu m’expliquer la différence entre les lignes haute et basse tension ?

Les lignes haute tension servent à transporter le courant électrique, elles ont un voltage très élevé (au moins 20K volts) pour éviter les pertes de courant électrique dans la ligne pendant le transport. Dans les lignes de grande distance, les chutes de tension sont plus importantes. Certaines usines très énergivores possèdent leurs propres postes de transformation électrique pour fonctionner.
Les lignes basses tension quant à elles servent à distribuer le courant dans les habitations (maisons et petits immeubles).

Qu’aimerais-tu dire aux jeunes qui se lancent dans le domaine de l’ingénierie électrique ?

Le métier que j’exerce me fait apprendre des choses chaque jour. J’aime savoir qu’il y a énormément de choses à apprendre. Il y a réellement deux fois deux aspects : technique et relationnel, ainsi que terrain et bureau. Nous faisons environ 70% de bureau et 30% de terrain.

Au bureau, nous faisons les études grâce aux logiciels ERAS et Camelia. Lors du déroulement d’une étude, nous prenons souvent contact avec le client et les propriétaires des parcelles dont on a besoin pour implanter du nouveau matériel électrique (des particuliers ou des mairies). Nous réalisons les conventions ainsi que les aspects administratifs règlementaires. Sur place, nous rencontrons les propriétaires, nous analysons le terrain pour réaliser les solutions techniques (grâce à des mesures, des photos, etc.). Nous négocions avec les personnes concernées pour avoir un accord de leur part pour l’installation d’un poste électrique ou le passage d’un câble sur l’une de leurs parcelles par exemple.

L’avantage lorsque l’on débute chez ACI, c’est qu’un tuteur nous est dédié. Il nous accompagne partout sur le terrain et nous laisse prendre notre indépendance dès que l’on se sent prêt. On est très bien encadrés dès le départ, c’est top !

Quelles sont les principales évolutions de ton métier depuis que tu l’exerces ?

Il y en a eu beaucoup ! Que ce soit au niveau technique ou administratif. Pour n’en citer qu’une, il y a eu par exemple le changement de taille de la parcelle nécessaire à l’installation des postes électriques. Elle est passée de 25m2 à 30m2, ce qui nous a parfois posé problème lors des négociations avec les propriétaires réticents.

En termes d’évolution professionnelle interne, plus le temps passe et plus les études à responsabilité nous sont confiées. On travaille en parallèle à l’obtention de nouveaux marchés, ce qui nous permet d’étendre notre savoir-faire dans l’entreprise.

Raconte-moi la polyvalence de ton métier.

En tant que chargé d’études, je me dois d’être polyvalent. Il y a le côté relationnel avec notre client Enedis qui joue énormément, nous devons être force de proposition vis à vis d’eux. Envers les propriétaires des parcelles, nous devons être persuasifs et les rassurer. Nous devons leur vendre quelque chose tout en restant très transparents sur les opérations associées. Notre capacité de négociation doit également être de taille pour réussir à acquérir les marchés voulus. Bien sûr, il faut réussir à gérer les priorités, cela demande une grande organisation. Il ne faut pas paniquer face aux imprévus qui arrivent souvent. La polyvalence est une qualité indispensable : on ne travaille presque jamais sur une seule affaire en même temps, il faut jongler avec les évènements ponctuels et les urgences quand il y en a.

Quel est l’objet indispensable à ton métier ?

Ma tasse de café ! Plus sérieusement, mon ordinateur avec tous les logiciels nécessaires à la réalisation de mon métier, mon téléphone et bien sûr la voiture qui me sert à me déplacer sur le terrain.

Merci à Jérémie de nous avoir permis de découvrir son métier !