#ACIstories | Dans les yeux d'un superviseur pipeline
[…] Nous sommes des surveillants, des superviseurs, les yeux de GRTgaz.
Bonjour Jacky, comment vas-tu ? Peux-tu te présenter et nous dire depuis combien de temps tu travailles chez ACI ?
Bonjour, je vais bien merci. Donc moi c’est Jacky, je suis arrivé en janvier 2021 chez ACI. Avant j’étais Géomètre chez B.E.P. Ingénierie pendant 19 ans et je travaillais déjà pour GRTgaz. Aujourd’hui je supervise des travaux Génie Civil et Travaux Pipeline pour GRTgaz.
Quand j’étais Géomètre, j’ai rencontré sur un chantier un superviseur ACI, on a sympathisé et je lui ai demandé si ACI cherchait un superviseur, car j’avais déjà l’idée de changer de voie. Il m’a demandé de lui envoyer mon CV ce que j’ai fait le lendemain. Une semaine après j’ai été contacté pour un entretien.
Peux-tu nous expliquer un peu plus ton parcours avant d’arriver chez ACI ?
J’ai commencé par un IUT Génie Civil que j’ai validé en 2001 ou 2002. Ensuite, j’ai fait mon stage pendant 2 mois chez B.E.P. Ingénierie, entreprise dans laquelle je suis resté pendant 19 ans en tant que Géomètre. J’ai fait beaucoup de topographie, détection de réseaux avec des clients comme EDF et GRDF. Mais aussi des études pour GRTGaz, ce qui comprenait les relevés topographiques avant travaux, l’implantation du projet et le relevé TQC (Total Quality Control). Les 4 dernières années au BEPI je détectais les canalisations Gaz pour le projet Acapulco de GRTGaz.
Et aujourd’hui en quoi consiste ton poste ?
Je fais de la supervision de chantier. Cela consiste à vérifier la bonne qualité des travaux sur du pipeline pour GRTgaz. Il y a différentes activités comme du terrassement, du Génie civil, de la soudure, de l’enrobage, etc.
Qu’est-ce que tu préfères dans ton métier ?
Le travail en extérieur et être en contact avec le personnel du chantier. J’aime l’aspect relationnel, il ne faut pas arriver la fleur au fusil, il faut savoir être diplomate et discuter avec eux. On est souvent pris pour des « flics de chantier » alors que ce n’est pas le cas.
As-tu connu des évolutions de poste en 2 ans d’activité chez ACI ?
Effectivement ça a pas mal bougé, car nous travaillons par missions. Après 4 mois d’activités chez AtlantiC Ingénierie j’ai obtenu mon CDI. De janvier à décembre 2021 j’ai commencé par faire de la surveillance de chantier en Bretagne pour le projet A22 renforcement Bretagne. En début d’année 2022 j’ai fait de la prévention pour GRDF, j’étais préventeur pendant 2 mois puis 1 mois en mission d’état des lieux pour GRTgaz.
Depuis début mars, je suis à Beynes sur le site de Storengy (stockage du Gaz) où je fais de la supervision de Génie Civil, c’est de la rénovation de chambres enterrées. Ma partie concerne le coffrage, le ferraillage, le béton, etc. Je reste polyvalent, avec mon équipe, on est cinq collaborateurs ; 2 superviseurs, 1 HSE, 1 chef de chantier ou ingénieur de projet et 1 chef de projet. Quand l’un est absent, je peux faire du remplacement sur d’autres activités comme l’enrobage, la soudure ou autre selon les besoins.
Justement peux-tu nous parler de ton chantier actuel ?
Aujourd’hui je travaille à Storengy mais pour GRTgaz qui est la Maitrise d’œuvre du projet. Je suis sur le site de Beynes qui est la première infrastructure de stockage souterrain développée en France. Le site se compose d’un lieu où le gaz est travaillé puis stocké en forêt à 1,5 km de profondeur. Ces lieux s’appellent des puits, plusieurs plateformes et un grand réseau de canalisation permettent un stockage optimal. Il y a donc de la réhabilitation, des chambres qui sont à rénover. Elles sont souvent détruites puis reconstruites. Le lieu est très sécurisé à cause du gaz sous pression, ça peut être très dangereux. Ces chambres font souvent 3 par 5 mètres sur lesquelles sont posées des dalles. Je supervise l’ensemble de ces travaux, le terrassement avec la pose du blindage de la fouille puis les activités de Génie civil (coffrage ferraillage, coulage du béton) et les activités de tuyauterie.
Il y a une bonne ambiance au sein de tes équipes ?
Oui, très bonne. L’année dernière nous étions une équipe de 20 superviseurs pour le chantier en Bretagne, nous étions presque tous en déplacement, cela crée des liens d’amitié, on s’entraide facilement pendant le travail et en dehors on s’organisait des repas ou des soirées.
À quoi ressemble une journée type pour toi ?
Ma journée type, c’est d’aller chercher mon autorisation de travail à 8h, sans cette autorisation on ne peut pas aller sur les chantiers chez Storengy. Ensuite je prends connaissance des travaux prévus auprès de mon équipe grâce au starter. Je prends des photos des travaux et des notes tout au long de la journée pour, en fin de celle-ci, rédiger mon rapport journalier avec tous les travaux effectués. Il y a plusieurs chantiers à superviser dans la même journée.
Quel est le projet qui t’a le plus marqué ?
L’année dernière, le Projet A22 parce qu’on était une vingtaine de superviseurs, dont 10 de chez ACI. On s’est très bien entendu avec le Superviseur confirmé de GRTgaz. C’était très convivial, j’ai beaucoup aimé ce chantier et j’ai beaucoup appris.
Un conseil à donner pour un futur superviseur ?
Le conseil à donner, c’est déjà de bien connaître son métier. Nous sommes des surveillants, des superviseurs, les yeux de GRTgaz. Il faut être rigoureux. Pour une meilleure supervision, je pense que le plus important est d’avoir déjà eu une expérience du chantier et du terrain.
Un mot de la fin ?
Pour un superviseur : « La confiance n’exclut pas le contrôle. »
