#Ingéégalité | Découvrez l'interview de Virginie, HSSE pour GRTgaz & Teréga
Virginie a intégré nos équipes en 2005 en tant que Superviseure Travaux (contrôleur à l’époque) et évolue aujourd’hui an tant qu’HSSE (Hygiène Santé Sécurité Environnement) sur les lignes et les postes avec GRTgaz et Terega.
Bonjour Virginie, peux-tu m’expliquer le métier de HSSE ? Quelle image en avais-tu avant d’arriver et si tu considères que c’est un métier plus masculin que féminin ?
J’avais une mauvaise image du métier de HSSE à cause de ma première expérience à l’usine (j’étais agent de maintenance industrielle), c’était la plupart du temps la personne qui venait nous casser les pieds. Je ne m’étais pas rendu compte qu’elle était là pour nous aider à rentrer le soir en bonne santé et en « entier » ?
Nous sommes sur les chantiers, côté entreprise et côté client, on s’assure que les gens qui travaillent avec nous rentrent le soir en bonne santé et « entiers ». Je n’ai connu que des hommes HSSE donc j’avais une image très masculine de ce métier, mais ça évolue et aujourd’hui le métier se féminise beaucoup.
As-tu remarqué des inégalités de répartition des genres dans ton métier ? Est-ce un secteur plus masculin que féminin ?
Forcément oui, je suis sur le « pipeline » donc la plupart du temps je suis seule en tant que femme. Sur notre chantier actuel par exemple, il y a eu jusqu’à 3 femmes pour une cinquantaine d’hommes. Ça reste un milieu très masculin.
Penses-tu que l’intégration chez ACI est différente pour une femme ?
Je ne pense pas, je dirais non. Je forme actuellement une jeune grâce au compagnonnage d’ACI Campus et l’intégration est la même.
Peux-tu me dire quel est ton meilleur souvenir dans l’entreprise ?
Les débuts, ma formation, mon intégration. Après j’ai de très bons souvenirs sur chaque chantier. Je rencontre toujours des personnes différentes, aucun jour ne se ressemble ?
Quel est l’atout infaillible pour exercer ton métier ?
Le respect de l’autre. Si tu ne respectes pas l’autre, tu n’auras pas son respect. Ce qui est normal. Sans cet atout un HSSE ne peut pas exercer son métier correctement.
Que préfères-tu dans ton métier ?
Le contact et la communication avec les personnes qui m’entourent.
Peux-tu me raconter une journée type ?
? Il n’y a pas de journée type, c’est l’avantage. Sur le « pipeline », tu n’as jamais de journée similaire à une autre. C’est ce qui fait le charme du métier. J’adore mon métier !
Quel(s) conseil(s) donnerais-tu aux jeunes femmes qui voudraient se lancer dans le métier d'HSSE ?
Il ne faut pas avoir peur du regard de l’autre et des hommes. C’est certes un milieu masculin, mais nous (les femmes) sommes respectées et parfois plus que certains hommes.
C’est-à-dire ?
Entre deux hommes chef/ouvrier, il y a toujours ce côté un peu plus brut. Ils gueulent et ça ne fait pas avancer les choses, une femme, pour moi, possède une communication plus calme et plus efficace.
Comment décrirais-tu ton métier en 3 mots ?
Communication, organisation et bien-être.
Quelles sont/ont été les principales évolutions liées à ton métier depuis que tu l’exerces ?
Formation puis Superviseure et aujourd’hui HSSE.
Quel(s) est/sont l’objet(s) indispensable(s) à ton métier ?
Les EPI, les SPEC réglementation et le sourire évidemment ?
De quelle manière aimes-tu finir ta journée de travail ?
? Nous sommes une grande famille, après une journée de travail j’aime prolonger le temps passé avec mes collègues et partager des moments conviviaux, au restaurant par exemple. Faire autre chose que le travail entre collègues.
Penses-tu que l’ingénierie se féminise de plus en plus de nos jours ?
Oui. Je le vois de plus en plus. Depuis 2005 le nombre de femmes sur les chantiers augmente et dans tout type de chantier, pas que le « pipeline ». Dans le monde du BTP, il y en a beaucoup plus oui.
Pour finir cette interview, peux-tu nous partager ta citation préférée ?
J’ai été élevé dans l’égalité et mon papa disait : « si un homme peut le faire, une femme peut le faire. »
